samedi 27 octobre 2012

V. Fourneyron : les 10 ans d'ALMA 76


Le 26 Octobre 2012
Madame la Ministre
Ministère des sports de la jeunesse, éducation populaire et vie associative
95 , avenue de France 76650 PARIS Cedex 13

Madame la Ministre

Dans la suite d’un rapide contact lors du forum des associations, je souhaite que vous vouliez bien m’accorder une audience.
Ce sera pour moi l’occasion de vous inviter à célébrer les 10 ans d’ALMA 76. Nous serions très honorés que vous vouliez bien nous accorder votre patronage.
L’événement a déjà fait l’objet d’un travail préparatoire dont voici les grandes lignes :
Date proposée : 24 Septembre 2013,  14 h-18 h
Lieu : Rouen Business School, avec contribution des étudiants pour promouvoir et animer l’événement
Pré-programme (en attente de confirmation)
-       mise en situation par une troupe de théâtre rouennaise
interventions : Jérôme Pélissier, de l’observatoire de l’âgisme, et Alice Casagrande, comité de pilotage du Ministère de la Santé sur la promotion de la bientraitance).
Lors de notre entretien, il me sera possible d’évoquer les problématiques de l’association, tant du point de vue régional que national, puisque j’exerce également le mandat de secrétaire de la fédération ALMA France.
En vous remerciant de l’intérêt que vous voudrez bien porter à cette demande, je vous prie de croire, Madame la Ministre, en l’assurance de ma respectueuse considération.
Dr Pierre Delaunay  Contact : pierre.delaunay@gmail.com
Président ALMA 76, Secrétaire ALMA France

ARS Hte Normandie


le 31/07/12
 Monsieur le Directeur
ARS
31 rue Malouet
76040 Rouen

Monsieur le Directeur,

Je souhaite que vous vouliez bien nous accorder une audience pour nous permettre de vous présenter le bilan des dix ans que nous venons de consacrer à la lutte contre les maltraitances envers les personnes âgées et les adultes handicapés, et d’envisager les collaborations que nous pourrions consolider entre vos services spécialisés et notre dispositif associatif.
Nous participons, au sein de la fédération ALMA France, au dispositif national de lutte tel qu’il a été fixé par les circulaires ministérielles consacrées au sujet. Il en découle des missions précises et exigeantes de la DGCS qui visent au renforcement de la lutte.
L’expérience que nous avons acquis au long de ces dix ans sur un millier de signalements[1], les différentes actions que nous menons dans le cadre de la sensibilisation et de la formation[2], l’engagement des bénévoles et leur disponibilité, offrent les garanties d’une collaboration utile et efficace, dans le respect bien compris des impératifs institutionnels.
Durant ces derniers mois, en ma qualité de secrétaire de la fédération ALMA France, j’ai pu enregistrer l’implication très forte, au sein de la DGCS, de Madame Terrasson qui se traduit par la rédaction d’un rapport d’activité commun entre les deux opérateurs désignes ALMA et HABEO, par une offre de formation pour une exploitation du logiciel dédié en vue de présenter un bilan qualitatif affiné, et par la rédaction d’une convention tripartite.
Par ailleurs, la fédération ALMA France se soumet aux techniques d’évaluation : des bilans sont déjà réalisés (pour ALMA France DLA Isère) ou en cours (pour ALMA 76 avec l’aide du DLA Hte Normandie). De plus, pour répondre à la demande de la DGCS, un audit national va être réalisé tant sur la fédération que dans les centres d’écoute départementaux.
Cet ensemble d’actions et de bilans nous permet de maintenir une offre sérieuse et responsable, d’autant plus nécessaire que les perspectives nous paraissent inquiétantes : les offres d’écoute entrainent une prise de parole qui révèle, hélas, des situations plus nombreuses et plus graves.
Je souhaite que vous vouliez bien agréer notre demande d’audience à une date à votre convenance.
Restant à votre disposition, je vous prie de croire, Monsieur le Directeur, en l’assurance de ma respectueuse considération.

Dr Pierre Delaunay
Président ALMA 76
Secrétaire ALMA France




[1] 150 signalements 2010 et 90 signalements en 2011,
[2] Entre autres, la faculté de médecine, la police nationale, les mandataires judiciaires, quelques institutions ou écoles

ALMA et ARS


ALMA  et  ARS : que fait ALMA ?

I   ECOUTE, ANALYSE, CONSEIL et SUIVI des APPELS pour MALTRAITANCE
1)   Les appels pour maltraitances
Ecoute :
« Un appel  pour maltraitance n’est pas une simple réclamation d’usager » :
L’écoutant doit être sélectionné, formé et avoir acquis une expérience préalable
La victime est en souffrance, veut rester anonyme, a honte
Le témoin  proche : il parle d’une affaire de famille et a besoin de confidentialité
Le témoin  professionnel : tenu au secret ; tenu à parler ; risque de sanctions, de représailles – ne parlera que si sur de la confidentialité
L’auteur : pas forcément malveillant, souvent un proche de la victime : pourquoi porter le débat sur la place publique ?
ALMA = réponse au besoin d’autres  receveurs d’appels que  les services des plaintes  et au besoin d’une méthodologie

En janvier 2011 plus d’appels directs à ALMA que par le 39 77

v     ALMA et ARS : Directement ou par le 3977, ALMA offre une écoute compétente (formation et expérience) pour tous ceux qui autrement ne parleraient jamais ni au CG, ni à l’ARS

2)   Analyse et Conseil :
Informations complémentaires à obtenir par les réseaux de proximité des référents.
Référents =  professionnels, voire experts,  pluridisciplinaires et multi -professionnels, libres car bénévoles et anonymes : compétence (affaires trop complexes pour une  personne seule quelles que soient ses compétences et motivations).
Analyse et conseils décidés en collégialité (panel de compétences) et en neutralité.
Conseils donnés à l’appelant : il reste acteur et citoyen
Mise en œuvre  fonction de l’aval de la victime : elle reste autonome
Intervention directe auprès des services compétents (ARS, CG, Procureur, etc) si nécessaire

v     ALMA et ARS : présence de l’ARS aux Comités de Pilotage 
ALMA = réponse adaptée à tous les appels où s’exprime une souffrance de la victime et des interrogations du témoin.
ALMA = sas pour les appels parasites
ALMA = recueil de plaintes inexprimées autrement
ALMA =  Nombreux cas résolus directement par prise de conscience, information, rappel des bonnes pratiques, mise en relation des intervenants entre eux, etc
ALMA ne remplace aucun service, les soulage tous.
                          
3)  Suivi :
contact gardé par ALMA jusqu’à cessation de la maltraitance : évite les « classements sans suite » abusifs.

v     ALMA et ARS : ALMA  peut informer de façon neutre sur les effets des mesures prises

 II.  Prévention des maltraitances
1)  Formations internes.
Tous les membres d’ALMA : écoutants et référents bénévoles, coordinateurs salariés, bénéficient d’une formation préalable et d’une période de probation où ils assistent à l’écoute, à l’analyse et au conseil sans y prendre part.
2)  secteur médico –social :
actions de « sensibilisations » des EHPAD et des SSAD : méthodologie et formateurs ALMA labellisés. Efficacité en cours de démonstration.
3)  Hôpital : 
sensibilisations prêtes. Travail immense à faire  dans les services non gériatriques (pièce jointe : le syndrome de soins inappropriés)
4)  Avenant DGCS 2011:
ALMA est  missionné pour créer des sensibilisations à la prévention des maltraitances  pour les établissements pour handicapés, les assistantes sociales, les familles d’accueil, les tuteurs et curateurs, les aidants familiaux, les cadres de services à domicile, les responsables PA-PH et Bientraitance des CG
5)  Diffusion.
ALMA est dans le programme Européen DAPHNE (avec le CDIFF) : tous nos programmes de prévention  et de Bonnes Pratiques seront traduits et diffusés dans tous les pays de l’UE par ce programme officiel de l’U E.

v     ALMA et ARS : Proposition  de formation des responsables maltraitances des ARS par des experts d’ALMA (consultants nationaux) ?
Proposition d’ALMA de diffusion de ses actions de prévention (formations –sensibilisations) vers les différents publics régionaux : EHPAD, SSAD, Hôpitaux, Familles d’accueil, Services Sociaux, Gérants de Tutelle, Etablissements pour handicapés, responsables « PA-PH », aidants familiaux (en accord avec autres associations)
+ en cours :
-       Bonnes pratiques de l’écoute, du conseil et du suivi des appels pour maltraitance
-       Bonnes pratiques des actions de  prévention des maltraitances

III. Développement du Réseau
1)  Couverture
ALMA couvre 78 départements (Métropole et Outremer)  par 61 centres.
Deux départements sont couverts par des associations alliées (même Ethique et même méthodologie).
Il reste à créer des centres ALMA dans  les départements couverts par un centre ALMA d’un département voisin et dans les 20 départements où cette possibilité d’appel est absente. Pour ces créations il est nécessaire de constituer un réseau de bénévoles et de les former ; de trouver une personnalité locale capable e prendre la présidence, et surtout d’obtenir l’appui du CG et de l’ARS.

v     ALMA et ARS : chaque fois, l’appui de l’ARS et sa connaissance du terrain peut être un appui déterminant pour créer un centre ALMA.

2)  Régionalisation.
La proximité est nécessaire, en particulier pour le travail d’analyse et de conseil. Mais la coopération intra- régionale des centres ALMA est également indispensable à développer : complémentarité des compétences d’experts, formations, couverture horaire de l’écoute, études.

v     ALMA et  ARS. Une rencontre entre ALMA locaux, ALMA France et  ARS serait nécessaire dans chaque région pour adapter et faire connaître le dispositif  régional de lutte contre les maltraitances. Cela pourrait aboutir au cours des 24 mois à venir  à des Colloques Régionaux à thème  chaque fois spécifique, réunissant tous les acteurs publics, associatifs et privés, et le public.
L’intérêt de tels colloques régionaux serait de :
- améliorer le niveau des connaissances
- réunir tous les acteurs avec les publics concernés 
- de matérialiser les coopérations
- de  faire prendre conscience du problème (prévention)
- de recruter des bénévoles                       
- d’augmenter le nombre de cas traités (meilleure information)

3)  Cas particuliers
Certaine régions ont des carences particulières :
 Limousin : absence totale de centre ALMA
 Centre : présence ALMA dans un seul département (18) et  en cours de création dans un autre (36), un service du CG dans le 37.
Ile de France : présence d’association ALMA dans le 75, d’associations apparentées ALMA dans le 78 et 92, rien ailleurs. Demande de formations du 94.
Corse : Corse du Sud traitée par le 13.
A noter : en cours de création dans les TOM  Mayotte et St Pierre Miquelon
Pour des raisons de fuseaux horaires, les centres ALMA des DOM (Guadeloupe, Martinique, Réunion) ne sont accessibles que par leur N° locaux et pas par le N° national.

v     ALMA et ARS. Modalités à prévoir avec les ARS de ces régions (Centre, Ile de France, Limousin)

IV. Développement des connaissances et des pratiques
1)  Conseil Scientifique et d’Ethique
ALMA dispose d’une commission d’Ethique  qui va s’élargir en un conseil scientifique et Ethique avec des experts extérieurs.
2)  Etudes et groupes de travail
ALMA Dispose de groupes de travail sur les thèmes suivant : handicap psychique, handicap mental, handicap auditif, maladie d’Alzheimer, Bonnes Pratiques des sensibilisations et formations, Ethique et Bonnes Pratiques de l’écoute, analyse, conseil et suivi.

v     ALMA et ARS Certaines ARS pourraient s’intéresser  à parrainer les travaux de certains groupes de travail
3)  Bonnes pratiques
Il existe des risques et même des exemples de dangereuses dérives de l’écoute et de la formation  dans ces domaines sensibles. ALMA a donc entrepris la préparation d’un guide de  bonnes pratiques dans ces domaines, à valider par d’autres organismes ensuite.

V. Difficultés d’ALMA

1)  Logiciel :
Inadapté.  Le logiciel de recueil des données est celui de l’AFBAH, devenue HABEO. Il y a eu de grandes difficultés d’utilisation. Il doit subir des modifications de façon imminente

2)  Recueil régional des données :
il devrait  être possible après amélioration du logiciel

3)  Financières :
la subvention de la DGCS est de 560 euros par mois  pour chaque centre départemental ALMA traitant à la fois les maltraitances envers les aînés et envers les personnes en situation de handicap. Cela rend les centres dépendants de l’intérêt des pouvoirs locaux pour leur fonctionnement. La participation des centres à des projets locaux peut aussi  être  aidée.

v     ALMA et  ARS : la participation des centres ALMA locaux  à des projets, comme en cours avec la Wallonie sur un projet  transfrontalier peut apporter des soutiens
4) Bénévolat :
 En fait le principal besoin est d’assurer le renouvellement progressif et l’élargissement des équipes de bénévoles. Ce renouvellement est en grande part fonction des actions de  communication. ALMA participe dans ce but à l’année européenne  du bénévolat.
5) Coordination :
La présence d’une coordinatrice salariée – au besoin à temps partiel- s’avère nécessaire au bon fonctionnement de chaque centre : tâches administratives, saisie des données, coordination des réunions de travail, des actions de formation, etc. Les finances des centres locaux ne permettent ce financement que dans une minorité de départements. A défaut une coordinatrice régionale pourrait y suppléer et remplir ces tâches au niveau régional, en bénéficiant d’un financement adapté.
           
v     ALMA et ARS :
Zone de texte: Une fédération
78 départements couverts par le réseau ALMA
L’appui de l’ARS à la coordination régionale des centres d’écoute, conseil et suivi des  maltraitances  faciliterait  grandement leur fonctionnement et serait une reconnaissance.


Robert Moulias                                                              Pierre Delaunay
Président d’ALMA France                              Secrétaire Général d’ALMA France

28 Février 2011
ALMA France  BP 1526 .38 025 Grenoble cedex
Tél.: (33) 04 76 84 20 40 – Fax: (33) 04 76 21 81 38 –
E-mail: conatct@alma-france.org - www.alma-france.org
Convention avec le Ministère du travail, des relations sociales et de la solidarité : convention pluriannuelle 2006-2009avec le soutien de la FONDATION de FRANCE
n° national INPI: 95582520.SIRET: 399 704 980 00032 .APE 9499Z

ALMA 27


Le 09/10/12
Madame F. METIVIER
Présidente ALMA 27

Chère amie

Je souhaite reparler avec vous de la question de la régionalisation des antennes ALMA de Haute Normandie.
Nous avons déjà évoqué le sujet, et avions aboutis à un accord de principe qui établissait que chaque antenne conservait son identité propre, et que le partage de temps d’une coordinatrice pouvait s’envisager en fonction des besoins de chacun.
L’opposition formelle que nous avions enregistré sur un financement partagé, Jean-Paul Mercieca et moi-même, lors d’une audience auprès du Directeur de Cabinet de Monsieur le Président du CG 76, a mis un frein à nos tentatives de rapprochement.
Depuis lors, des éléments nouveaux doivent être pris en considération.
1/ Au niveau d’ALMA France, des régionalisations sont effectives (Franche Comté, Alsace, Loire), ou en projet (Bourgogne, Basse Normandie), et fonctionnent à la grande satisfaction des parties prenantes.
2/ au niveau de la DGCS, il apparaît que les antennes départementales, quelles que soient leur taille et leur activité, restent fragiles, et souffrent de mode de fonctionnement  et de financement disparates. A ce niveau, l’inquiétude grandit car les financements publics requièrent des résultats exhaustifs en terme de suivi et des des actions. La dernière note publiée pat Monsieur Moulias au sujet du travail sur logiciel traduit bien ce sentiment.
3/ Au niveau régional, je viens d’avoir, toujours avec Jean-Paul Mercieca, un entretien très constructif avec Monsieur le Directeur de l’Agence Régionale de Santé. L’évocation d’un processus de régionalisation nous a valu la réponse que dans « ARS », il y avait « R ». Un nouveau RV de travail est programmé pour le 14 Novembre, et nul doute que la question sera à nouveau évoquée.
4/ Enfin, au niveau d’ALMA 76, nous avons choisi de nous faire auditer, avec l’appui du Conseil Régional de Haute Normandie, par le processus du Dispositif Local d’Accompagnement (DLA). Les premières conclusions vont également dans le sens d’un encouragement au processus de régionalisation visant à optimiser nos performances, en ignorant les freinages politiques.
Je vous propose donc qu’on réfléchisse à nouveau sur ce sujet.
Un des points le plus « rentable » serait de reconsidérer le profil de poste de la coordination régionale et de son mode de financement.
Un autre point se situerait au niveau de la répartition des permanences, pour rechercher une autre offre que le seul jeudi matin.
Devrait alors être résolue la question du suivi du dossier. Sur la base du premier appel direct, ou de la première transmission par le 3977, le suivi peut se faire  soit :
-       sur une base géographique (dossiers de l’Eure suivis par ALMA 27, et ceux de la Seine Maritime par ALMA 76)
-       sur la base du premier enregistrement, auquel cas l’antenne alertée la première prend le suivi, indépendamment du département de l’appelant
Dans tous les cas de figure, on pourra se rapprocher des modèles existants.

Seriez-vous d’accord pour reprendre nos discussions sur ce sujet, en organisant une réunion d’échanges entre nos deux équipes ?
Bien cordialement

Pierre Delaunay
Président ALMA 76

La Revue de Gériatrie Mai 20132


ARTICLE ORIGINAL Mai 2012
The abuse of vulnerable people. History, vocabulary, contributions and ambitions
Pierre DELAUNAY

La maltraitance des personnes vulnérables
Histoire, vocabulaire, contributions et vœux
Mots clé : Histoire de la vieillesse, maltraitance, violence, personnes âgées, handicap, vulnérabilité, dispositifs de lutte
Résumé
Dans le décours de l’histoire de la vieillesse, on voit  survenir tardivement le concept de maltraitance dont sont victimes les personnes vulnérables, âgées et/ou handicapées. Il en découle des approches nouvelles, linguistique, juridique, médico-sociale. A partir des années 1990, le Professeur Hugonot (F) met en place le réseau d’écoute « Allo maltraitance » (ALMA). Les états à leur tour mettent en place des dispositifs législatifs pour lutter contre le phénomène. On commence à en mesurer l’ampleur à l’échelle mondiale comme en témoignent les réactions récentes des instances européennes et de l’Organisation Mondiale de la Santé. (World Health Organisation) et les évènements à venir en 2012.
Summary
During the history of old age, the ill-treatment concept, whose victims are the vulnerables, elderly and/or disabled people, has occured lately. The new approaches that follow are linguistic, legal, social and medical. Since the 1990s, the French Professor Hugonot sets up the telephone network "Allô maltraitance" ("Hello abuse"): ALMA. Then the governments set up legislation to fight against abuse. We only begin to see the full extent of it on a world basis, as shown by the recent reactions of the European authorities and the World Health Organisation, as well as the forthcoming events in 2012.

La violence aujourd’hui infiltre notre paysage quotidien. Chacun d’entre nous peut en être victime ou témoin à tout moment, dans d’innombrables domaines. Et si nous ne sommes pas impliqués personnellement, les medias ne manquent pas de rapporter les situations tragiques qui, de par le monde, affectent des populations, des familles ou des individus. Face à ce déferlement, les réactions sont variables, pouvant aller, hélas trop souvent, au repli sur soi plutôt qu’à l’engagement, de la colère à la tristesse.
On a déjà beaucoup écrit sur le risque de voir la violence se banaliser parce que trop présente dans notre quotidien, noyée dans un flot d’informations, et vite oubliée. On a écrit tout autant sur l’effet entrainant que les violences peuvent avoir sur des populations dépourvues de sens critique en se demandant s’il n’était pas préférable de les taire plutôt que les exposer. La société n’offre pourtant aujourd’hui que peu d’alternatives
En effet, elle s’est profondément modifiée dans les dernières décennies avec l’apparition des nouvelles technologies de l’information et de la communication : la diffusion des informations et des images est à ce point envahissante que nul ne peut véritablement se mettre à l’écart. Dans le même temps se manifeste une  revendication de chacun des individus à bénéficier de la reconnaissance, du respect et de la dignité qui lui est du. Lorsque survient un dommage, l’exigence de justice et de réparation est maintenant, et de plus en plus, affirmée par une prise de parole véhémente. Les victimes prennent la parole, et font apparaître au grand jour leur désarroi.
Certes les institutions accompagnent ces revendications et on voit bien aujourd’hui l’attention portée au droit des personnes, à leur sécurité, (au point même de provoquer des effets adverses liés à la sursécurisation). La parole de la victime est recherchée, visant ainsi à rééquilibrer une relation dans laquelle, il y a peu, seul l’auteur des méfaits attirait le regard, voire même la compassion.
Mais chacun sait que tous les groupes sociaux ne marchent pas à la même vitesse, et qu’en dépit des fortes affirmations constitutionnelles, l’égalité de traitement n’est pas effective comme l’idéal républicain l’exige. Le sujet choisi ici en permet une illustration
Notre propos est en effet de porter témoignage des maltraitances subies par les personnes vulnérables, âgées et/ou handicapées, en évoquant l’expérience acquise par le mouvement associatif ALMA [1] qui œuvre sur le sujet depuis plus de 20 ans.
Le concept de maltraitance a fait irruption dans notre histoire sociale, apparaissant comme un phénomène émergent, alors qu’il s’est simplement débarrassé de la chape de plomb qui empêchait, pour des raisons multiples et complexes, les auteurs, les victimes et les témoins  de parler. Aujourd’hui encore, ce phénomène peine à être reconnu, même si de très nombreuses approches scientifiques, sociales et juridiques sont réalisées. Peut-être même fait-il peur, au point qu’on le cache, ou qu’on fait semblant de ne pas le voir.
On se trouve devant une profusion de mots et de définitions qui n’a peut-être pas aidé à cerner le sujet avec précision, ni permettre les actions nécessaires à la bonne résolution du problème.
ALMA centre aujourd’hui son énergie sur la compréhension et la résolution du problème, mais, n’en échappe pas moins à la critique sémantique, en utilisant des mots dont l’analyse doit être faite dans des perspectives historiques et sémantiques, avant même que soit présenté l’historique de l’association.
Violence, maltraitance, et même (hélas !) bientraitance, sont les mots largement véhiculés pour aborder la problématique. En présenter une étude sémantique est riche d’enseignement car les mots offrent en même temps, outre leur définition basée sur l’étymologie, une vision historique des préoccupations sociales ou juridiques.

Violence
La violence est vieille comme le monde : elle évoque d’abord la force physique développée entre individus ou groupes de niveau équivalent. Elle sera déclinée ensuite en de nombreuses variétés (violence entre personnes, violence politique, économique, routière, etc...), se prêtant même par son contraire, la non-violence, à des débats philosophiques et politiques majeurs. Cet antonyme (la non violence) trouve une place incontestée dans notre vocabulaire contemporain.

Maltraitance
Il n’en va pas de même de la maltraitance. En effet, le mot apparaît pour la première fois dans le dictionnaire le Dictionnaire historique de la langue française Robert en 1987[2]! Il s’applique d’abord à la situation des enfants, montrant bien le rapport de domination entre l’auteur et la victime. Il s’étend par la suite à toutes les situations où la malveillance et la négligence se substituent à la protection et aux soins escomptés. C’est bien marquer que le rapport entre les deux parties est inégal, et que le fort abuse de son pouvoir et de sa force à l’encontre de plus faible que lui. Le mot convient parfaitement à notre sujet, puisque l’âge, mais plus encore les pathologies qui lui sont rattachées, et le handicap accentuent la faiblesse et la fragilité d’individus devenant ainsi des proies faciles. L’antonyme choisi (la bientraitance), quant à lui, ne figure dans aucun dictionnaire ! Il a été proposé très récemment mais fait débat, car s’il rassure, il ne semble pas pouvoir recouvrir l’ensemble des actions et pratiques nécessaires à une bonne prise en charge des situations par les professionnels de tous niveaux ou les proches.
C’est donc bien de maltraitance dont il faut parler. Intéressons nous aux groupes sociaux qui en sont les victimes.
Des découpages artificiels ont malheureusement empêché une approche globale du phénomène, ne permettant pas la prise en compte des fondamentaux et des invariants qui sont à la base des violences ancestrales et contemporaines. Tout s’est passé comme si la société avait hiérarchisé ses compassions sur une ligne tenant moins compte de l’égalité des droits des personnes que d’une référence affective. C’est ainsi que dans une vision contemporaine de notre société, sont apparus successivement dans l’échelle émotionnelle des réactions aux violences, les enfants, les femmes, les personnes âgées puis enfin les personnes handicapées et en situation de handicap.
A regret, les violences faites aux enfants et aux femmes sont exclues de notre champ, puisque le projet associatif développé par ALMA se préoccupe depuis sa création du sort des personnes âgées et plus récemment de celui des personnes handicapées dans un ensemble dont le moins qu’on puisse dire est que les contours en sont flous. En effet, cette réserve montre immédiatement ses limites puisque les violences conjugales dont sont victimes prioritairement les femmes, sont réputées pour ne survenir que pour des couples « jeunes ou adultes », alors qu’on « découvre » qu’elles affectent également des conjoints de plus de 80 ans ! De même, un nombre important de personnes âgées est, du fait de leur maladie, handicapé.


La personne âgée
Il ne sera pas question, bien naturellement, de revenir sur la définition d’une « personne âgée », ni sur sa date d’entrée dans le groupe. Plus intéressant est d’ouvrir une rapide perspective historique sur la vieillesse et de voir la manière dont elle a été perçue au fil des temps.
On vivait vieux dans la Grèce ancienne, mais contrairement à des idées reçues, le géronte y était volontiers ridiculisé et rejeté au second plan. La chute de l’espérance de vie au moyen âge, puis le « long sommeil de la gériatrie » n’ont guère permis de progresser dans la reconnaissance du vieillard en tant qu’individu à part entière. En 1750, l’espérance de vie était de 27 ans pour les hommes et 28 ans pour les femmes !
A partir du XVII ème siècle en France, ce sont les désordres mentaux qui vont surtout attirer l’attention et nécessiter des mesures de protection. Il s’agissait en réalité de mesures visant exclusivement la protection du patrimoine, décidées au sein d’un conseil de famille pouvant exiger l’enfermement par le moyen d’une simple lettre de cachet. La mesure a été supprimée en 1790, mais ni la révolution française, ni le code de civil de 1804 ne changeront fondamentalement l’objectif patrimonial de ces mesures de protection.
Avec  Jean-Martin Charcot (1825-1893), on voit émerger avant 1870, une nouvelle spécialité médicale, la gériatrie [3]. Il a fallu attendre 1880 pour que Bismarck introduise le concept d’état social, en même temps qu’émergent les rudiments d’une gérontologie sociale. La III ème République s’efforce d’en dessiner les contours, notamment avec la loi du 14 Juillet 1905 qui permet aux vieillards, associés aux infirmes et aux incurables, de bénéficier d’un nouveau regard [4].
Enfin, et on voit apparaître les rudiments d’un système de retraite. Conservant le principe de la solidarité familiale, le droit s’est progressivement orienté vers l’éthique, passant de la protection du patrimoine au droit des personnes dont témoigne la réforme des tutelles entrée en vigueur au 1er janvier 2009.

Les autres groupes sociaux victimes de maltraitance
Les maltraitances infligées aux enfants n’ont été prises en compte qu’à la fin du XIX ème siècle, et des mesures de protection se sont progressivement mises en place, jusqu’à une convention internationale sur les droits de l’enfant rédigée en 1989 par les Nations Unies [5]
. On peut ici, référence normande oblige, évoquer le scandale de la « boite à horloge » dénoncé en 1841 par le marquis Gaëtan de La Rochefoucauld-Liancourt  (1779-1863) à la chambre des députés et relayé par Gustave Flaubert dans sa correspondance [6] (un enfant de 12 ans puni meurt dans une prison de Rouen) ou jusqu’en 1932 le centre de redressement pour enfants dans l’ile de Tatihou (50), ou la colonie horticole de Petit Quevilly (76) [7]
Les femmes constituent un autre groupe victime de maltraitances. Le phénomène est universel, vieux comme le monde, et malheureusement toujours d’actualité en dépit des mesures (tardives) de reconnaissance et de protection mises en œuvre. Aujourd’hui encore, une femme meurt tous les 3 jours en France des coups infligés par son conjoint !


Les personnes handicapées
La prise de conscience de l’handicap a été tardive. C’est à la fin du XIX ème que la société commence à prendre ses responsabilités en remplaçant la charité et le bon vouloir par le droit de réparation et de prise en charge à l’occasion d’un accident de travail (loi du 9 Avril 1898 [8]). Les mutilés du travail générés par la révolution industrielle et les blessés de la Grande Guerre ont fait émerger le concept du handicap dans le champ des préoccupations sociales. Le mot « handicap » qui, par sa probable origine anglaise (1827 : hand in cap), se donne l’objectif d’une chance égale de traitement, n’est apparu en France qu’en 1960 !
En 1980, le britannique Philip Wood associe dans ses recherches les concepts de handicap et de dépendance, et fait apparaître que selon le degré de l’handicap, un individu pourra soit conserver pleinement ses capacités, soit en être totalement dépourvu [9]. Cette recherche a permis  de faire valoir que seule la lésion ou la maladie constituait le facteur handicapant, éliminant de fait les considérations liées à l’âge. A cette date, et malheureusement encore trop souvent aujourd’hui, on considérait que l’âge avancé valait morbidité. Le nombre important  de vieillards en bonne santé physique et mentale apporte un démenti à tous ceux qui confondent le vieillissement normal et le vieillissement pathologique. Pourtant très riche, cette approche est apparue progressivement restrictive, trop liée à des considérations médicales. En effet, il a fallu attendre 2001 [10] pour voir apparaître une classification internationale du fonctionnement, du handicap et de la santé par une approche multi- dimensionnelle des domaines de la santé en tenant compte des environnements physique et social. Les études se poursuivent aujourd’hui, et permettent une connaissance approfondie des rapports entre handicap et santé. Dans le domaine législatif, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées au sein de la société n’ont été obtenues qu’avec la loi du 11 Février 2005 [11].


La vulnérabilité
La société ne s’est pas suffisamment préoccupée du maintien d’un lien social étendu, et n’a pas pu de ce fait, éviter la marginalisation, l’exclusion, la désaffiliation ou la disqualification d’un nombre important d’individus. A l’intérieur de ce groupe, on retrouve les personnes âgées et les personnes handicapées. Ce sont les « nouveaux pauvres », ceux là même qui sont exposés aux abus de faiblesse, délaissements et différents types de maltraitance. Le terme de « vulnérabilité », auquel il conviendrait d’y adjoindre le qualificatif « relationnelle » pour être plus précis, répond de la disparition du lien social. Il a été adopté pour dessiner les contours un peu flous d’un groupe de victimes potentielles. Le code pénal, qui ne connaît que des adultes, et ne fait pas apparaître la notion d’âge, s’est emparé de ce vocabulaire pour permettre l’alourdissement des sanctions promises aux auteurs et aux témoins des infractions commises sur ce groupe.
Et pour qu’apparemment le tour de la question soit bouclé, on s’occupe aujourd’hui du statut des aidants professionnels ou familiers.

Le XX ème siècle aura donc permis que l’accès des personnes au droit, à la protection, à la santé soit considérablement amélioré. Il convient toutefois d’être attentif aux perspectives démographiques, au vieillissement de la population, et prendre en compte les phénomènes de dépendance qui en découleront. Les données scientifiques sont connues, soumises à de larges débats et figurent en bonne place dans les préoccupations de chacun, à quelque niveau qu’il se situe.

ALMA
Il faut ici rendre hommage au Professeur Robert Hugonot [12], gériatre à Grenoble, aujourd’hui décédé, qui le premier en France, dans les années 1990, a dénoncé les maltraitances subies par les personnes âgées et créé le réseau ALMA qui représente encore aujourd’hui, et plus que jamais, un des piliers majeurs sur lequel repose l’actuel dispositif de lutte et de prévention contre les maltraitances.
 Zone de texte: 'Tis The Season To Be Wary Of Elder Financial Abuse  

Préférant offrir une écoute téléphonique plutôt qu’ouvrir un guichet supplémentaire, le dispositif mis en place dans quelques départements pionniers (Gironde, Haut Rhin, Isère, Loire, Marne) s’est développé grâce à l’adhésion de nombreux bénévoles, professionnels en activité ou retraités, constituant aujourd’hui une armée de mille bénévoles, compétents dans les domaines social, sanitaire et juridique. La formation, le respect d’une éthique rigoureuse, l’analyse systémique, permettent aux écoutants et aux conseillers référents de proposer les conseils et les offres de recours nécessaires pour que les appelants puissent récupérer par leur action citoyenne la dignité dont ils sont privés.
Aujourd’hui, ALMA couvre 70 départements, et constitue un maillon essentiel du dispositif national renforcé en 2007 [13].

Des chiffres qui imposent une réflexion
Plus de 10 000 dossiers de tous les types de maltraitance ont été enregistrés à ce jour par le réseau ALMA : ils font l’objet d’une analyse statistique  [14].
Pour améliorer la compréhension du phénomène, le combattre, et mettre en œuvre l’indispensable  prévention, il convient maintenant d’améliorer le partage des  connaissances entre toutes les institutions concernées,  de stimuler les recherches universitaires.
Un appel à la mobilisation a été lancé en Europe en 2011
L’année 2012 offre des opportunités :
7 Avril 2012 : journée mondiale de la santé : vieillissement et santé [15]
15 Juin 2012 : journée mondiale de lutte contre les maltraitances [16]





Pour finir, quelques chiffres extraits de la littérature mondiale :
ü Maltraitance des personnes âgées    OMS Aide-mémoire N°357 
Août 2011 [17]
On estime entre 4 et 6% le pourcentage des personnes âgées qui ont connu une forme ou une autre de maltraitance à domicile.
…………………………………………………………………………………………..
Il s’agit d’un problème qui risque de s’accroître compte tenu du vieillissement rapide de la population dans de nombreux pays.
Entre 1995 et 2025, le nombre des plus de 60 ans dans le monde devrait au moins doubler, passant de 542 millions à quelque 1,2 milliard.

ü ‘tis the season to be wary of elder financial abuse [18]
The research study, which also analyzed newsfeeds from April through June of 2010, determined that older Americans are losing $ 2.9 billion annually to elder financial abuse, a 12 percent increase from the $ 2.6 billion estimated in 2008. "A trend," said Roberto, "that perhaps is a reflection of the state of the economy."

Conclusion

Les 20 ans qui viennent de s’écouler ont permis la révélation de phénomènes certes anciens, mais restés cachés, tenus au secret, échappant à toute prise en considération. Progressivement, et profitant de scandales fortement médiatisés, les victimes se découvrent le courage de prendre la parole pour alerter l’opinion, faire valoir leur droit, réclamer justice, en tentant de rétablir en leur faveur la compassion que les coupables attiraient sur eux. Mais ils cherchent encore les recours les mieux adaptés à leur problématique.
Dans le même temps que l’opinion se mobilisait, les dispositifs officiels de lutte se mettent en place. De nombreux travaux montrent qu’aucun pays au monde n’échappe au phénomène.
L’histoire retiendra probablement qu’en ce début du XXI ème siècle, le concept de maltraitance et sa prise en compte ont fait irruption et provoqué une forte mobilisation au point que certains auteurs n’ont pas hésité à assimiler le phénomène à l’apparition d’une maladie nouvelle, obligeant la société toute entière à revisiter des considérations et pratiques surannées, et imaginer  des concepts nouveaux dans de nombreux domaines, incluant outre le droit des personnes, la philosophie, la linguistique, la morale, le soin, etc…
La victimologie que l’on a vu apparaître comme un nouveau champ d’étude à la suite des guerres du XX ème siècle peut et doit s’intéresser maintenant à ces nouvelles victimes. La société pour tous les âges et la solidarité intergénérationnelle doivent être remises à l’honneur, incluant un égal accès aux soins et aux droits.




On peut fermer les yeux pour ne pas voir, se boucher les oreilles pour ne pas entendre, fermer la bouche pour ne rien dire. Cette réaction n’est ni nouvelle  ni rare: la philosophie japonaise l’a illustré depuis très longtemps avec les singes de la sagesse.
Aujourd’hui, cette philosophie évoque moins la sagesse que la lâcheté ou la complicité.
Le droit des personnes s’est progressivement imposé durant les dernières décennies pour offrir un bouclier juridique aux victimes. On est passé des normes sociales qui permettaient de limiter les déviances qui menaçaient l’équilibre familial à la récente loi de protection des personnes vulnérables. Les différents codes qui résultent de cette évolution incitent à la bonne conduite, au respect d’autrui, à la bonne pratique et déclinent l’arsenal des sanctions, en comptant sur son effet dissuasif ou préventif, et qui au final s’imposera aux auteurs des infractions.

Dernière proposition : indignons-nous. Mieux : agissons !


Le 2 Janvier 2012
Docteur Pierre Delaunay
Président ALMA 76
Secrétaire ALMA France

Bibliographie

[1] ALMA France  http://www.alma-france.org
[2] Le Dictionnaire historique de la langue française
sous la direction d'Alain Rey Edition Le Robert
[3 Charcot Jean Martin et les origines de la gériatrie, A. Lellouch, broché. Payot éditeur  Paru en 01/1993
[4] La loi du 14 juillet 1905 sur les vieillards, les infirmes et les incurables donne à tout français privé de ressources, incapable de subvenir par son travail aux nécessités d’existence, âgé de plus de 70 ans ou ayant une maladie incurable, d’être accueilli gratuitement dans les hôpitaux ou les hospices JO du 15 Juillet 1905, p. 4349.
[5] La convention internationale des droits de l’enfant
http://www.allo119.gouv.fr/protection/convention.html
        [6] Flaubert G. Lettre à Ernest Chevalier Rouen 9 Avril 1842 dans Correspondance Paris Gallimard Coll. Pléiade t.1 p. 100
[7] Histoire de l’hôpital Saint Julien de Petit Quevilly : la colonie horticole http://www3.chu-rouen.fr/NR/rdonlyres/B52C580C-E655-46BE-A74B-C1EFAA5268A3/0/2003.pdf
[8] Loi du 9 avril 1898 sur l'indemnisation des accidents du travail
[9] La classification internationale des handicaps. http://www.acanthe.org/CIH.htm
[10] La classification internationale du fonctionnement, du handicap et de la santé
http://www.ctnerhi.com.fr/ccoms/pagint/2005_CIFglobal_revu_au_250707.pdf       [11] La loi n° 2005-102 du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées JO du 12 février 2005.
[12] Le pont d‘ALMA n° spécial Robert Hugonot. 6 mai 2011 https://sites.google.com/site/sosmaltraitancealma76/historique
[13] INSTRUCTION MINISTERIELLE N°DGAS/2A/2007/112 du 22 mars 2007 relative au développement de la bientraitance et au renforcement de la politique de lutte contre la maltraitance
[14] ALMA France  http://www.alma-france.org à Statistiques
[15] European Commission Conference on "Ageing in Dignity", 28 November 2011 Albert Borschette Conference Centre (CCAB), rue Froissart 36, 1040 Brussels, Belgium.
          [16] OMS Journée mondiale de la santé : vieillissement et santé http://www.who.int/world-health-day/fr/
[17] OMS Aout 2011 Maltraitance des personnes âgées

[18] 'Tis The Season To Be Wary Of Elder Financial Abuse .Seniors / Aging, Public Health 17 Dec 2011 http://www.medicalnewstoday.com/sections/seniors/